si on revient à la question d'origine du post on peu résumer ainsi:
- certaines espèces sont plus fragiles que d'autres et risquent davantage de crever après la remise à l'eau
- un poisson relaché, même fragile, a plus de chance de survivre que s'il fini dans une assiette
- la question a finalement peu d'importance car, sauf cas particulier localisé, le NK n'a pas d'influence sur les densités de population
- il serait plus utile de se mobiliser sur la préservation de l'habitat que sur le NK en tant que mode de gestion
- il faudrait gérer les carpes autrement
Et bien moi ça me conforte dans mes pratiques, et comme souvent la vérité est dans le bon équilibre des actions. Je relâche pas mal de poisson juste pour le plaisir de les voir onduler dans ma main le temps de reprendre ses esprit, et de le voir s'éloigner, lentement ou comme une fusée. Et je garde des poissons de temps en temps, généralement quand ils sont abimés par la monture ou le leurre, et je le fais sans aucun remord. Mais dans les 2 cas, c'est un plaisir égoïste de pêcheur. Pratiquer le NK pour se donner bonne conscience est à mon avis inutile. Si on ne veut pas tuer, stresser le poisson, il ne faut tout simplement pas pêcher.
Ou alors, j'ai une idée. On peut pêcher avec des leurres sans hameçons. Juste pour le plaisir de provoquer la touche. Avec des leurres de surface ça peut être plaisant. Je sais aussi qu'il existe des psychologues pour chien et chats déprimés. On pourrait former des psychologues pour poissons stressés