Rendez-vous est donné à la mise à l’eau, à la pointe du jour, pour découvrir ce lac en bateau.
Température exter 5°. Je ne regrette pas mes couches de polaires.
En arrivant, première surprise, le lac est très bas, il manque pas loin de 10m de hauteur d’eau.
Comment va se passer la mise à l’eau avec mon fourgon qui patine dés qu’il n’est plus sur le goudron ?
Seconde surprise, ils y a déjà 6 bateaux encore sur les remorques, et d’autres arrivent derrière moi.
Julien me rejoint 5mn après. On va discuter un peu avec tout le monde, ce n’est pas un concours, mais des habitués des lieux. Tout le monde parle de sandre, le Release ne fait pas partit de leur vocabulaire à première vu.
Nous mettons finalement à l’eau sans problème, le sol étant assez dur et la pente assez douce. La brume matinale nous empêche de voir tout le lac, et on décide de pêcher une berge qui descend assez vite pour essayer de trouver des tombants, en attendant d’en voir un peu plus.
Devant le manque d’activité, on se dirige vers la queue du lac pour voir si les brocs sont un peu plus réveillés dans une eau moins profonde. Malgré de super spot, on ne touchera rien du tout, même pas une perche, pourtant bien présentes sur ce plan d’eau.
Juste le temps de grignoter un peu dans le bateau, en essayant de trouver la technique qui nous permettra de prendre notre première touche, et d’appeler les collègues à la Thézauque.
On se dirige vers des plages en pente douce, où les autres bateaux ont passé beaucoup de temps le matin. Le sondeur nous indique une grosse structure sur le fond. Et on décide de l’essayer.
Je prends assez vite un sandre de 54, qui s’est très bien battu vu sa taille, et j’en décroche un autre peu après. C’est à ce moment là que Julien Cochart essaye de me mettre une tôle au plomb palette. Il commence à faire suivre un sandre jusqu’en surface ( 8 m d’eau), puis une perche, et arrive à piquer la seule perche albinos du monde (il se droguait déjà avant de me connaître). On se déplace un peu après un petit moment sans touche, pour attaquer la même structure sous un autre angle. Là, je me fais couper par un broc à la touche, même pas eu le temps de ferrer. Mon pauvre 30/100° fluoro n’était pas à la hauteur.
Nous ne ferons plus rien sur ce coin. On se déplace à la recherche d’une autre structure au sondeur, vers un autre post similaire. J’y rate lamentablement une belle touche alors que je regarde les bateaux à cotés. Julien aura une ou deux touches mais sans suite. On se repositionne un peu plus loin, et je me fais piquer une autre monture par un grand gousier, dans les même conditions. Autant pour moi, la première ne m’a pas servi de leçon. Comme je n’ai pas eu le temps de ferrer, ils auront pu recracher la monture sans problèmes, heureusement pour eux.
Bilan de la journée, la protéine à encore une fois montré son efficacité, un lac avec un très bon potentiel mais des poissons assez difficile à trouver sur un fond qui ressemble à un désert. J’aurais aimé faire un poisson avec un « mikado-shad », mais pas eu moyen, dommage…
Il faudra se le tenter quand il sera en pleine eau, car nous avons vu des trucs sympas.
Les photos devraient suivre.