VOTRE PÊCHE DE MARS

La saveur , les idées , le talent !

L'accent.

Regarde bien sous la caudale, tu devrais y trouver un QR code que tu peux scanner avec ton smartphone, pour en connaitre l'origine....

J'ai compris....Je sors!!!

Fish Up!

m'sieur Lezard a écrit:

Regarde bien sous la caudale, tu devrais y trouver un QR code que tu peux scanner avec ton smartphone, pour en connaitre l'origine....

Mais oui! Les poissons du futur!!

Dans le présent, la nouvelle génération de poissons est déjà là!

http://robotfish.fr/lumineux.php

Qui sait qu'en y ajoutant un triple, ça pourrait pas servir de leurre....

Pour te guider en toute honnêteté il arrive que ce soit super dur de connaître la provenance d'un poisson sauf si on fait des test génétiques poussés et contrairement à ce qu'on pense la robe n'est pas du tout un facteur discriminant !

Par contre quand y'a pas de nageoires comme sur les photos qu'a pu nous montrer Lacalme y'a pas vraiment de doutes
A moins qu'il pêche dans des canaux d'alimentation bétonnés et encore même là les poissons ne sont pas autant abimés

100yearsago a écrit:

Par contre quand y'a pas de nageoires comme sur les photos qu'a pu nous montrer Lacalme y'a pas vraiment de doute

t'es grillé mec!

Elles ont des petites nageoires pour un petit pêcheur, c'est tout!!

Les nageoires atrophiées/abîmées ne laissent aucun doute sur l'origine d'un poisson.

Après, comme dit au dessus, ça n'est pas blanc-noir, au moins dans un sens : tu peux avoir des poissons de remise avec des belles nageoires, c'est pas rare, ça dépend des conditions d'élevage. Un point que personne ne regarde : le premiers rayons de la dorsale dépliée. C'est le premier endroit qui se flingue. S'ils sont plus courts que les suivants, tu peux commencer à te poser des questions.

Concernant la robe, comme dit plus haut c'est très périlleux de se prononcer à la volée, mais ça concerne plus le degré de gênes domestiques/ancestraux. Pour les poissons fraîchement lâchés, y'a quand même un aspect global qui trompe pas vraiment.

Matthieu a écrit:

Concernant la robe, comme dit plus haut c'est très périlleux de se prononcer à la volée, mais ça concerne plus le degré de gênes domestiques/ancestraux. Pour les poissons fraîchement lâchés, y'a quand même un aspect global qui trompe pas vraiment.

Tu vas loin là, la plus part des pêcheurs lambda n'ont jamais entendu parler de ça

J'en déduis en fait que vous êtes comme moi, un peu dubitatif pour analyser lâcher ou non, sauf à la vue des pelviennes atrophiées.

Non, les doutes, tu peux les avoir sur les gênes domestiques/ancestraux... autrement dit, en langage courant (mais un peu inexact) sur la "pureté de la souche"...
Dans ce domaine, peu de pêcheurs veulent bien accepter que génotype et morphotype sont des choses différentes, et chacun se touche un peu la teub avec des histoires de ligne blanche sur les pelviennes, de nombre de points sur l’opercule, ou de conneries dans le genre, pour dire "ça c'est -ou pas- une sauvage pure souche"

En ce qui concerne les poissons lâchés, le doute est rarement permis. Même dans le cas de nageoires pas vraiment marquées, la qualité des premiers rayons de la dorsale + la tenue des écailles + l'aspect général du poisson (robe, embonpoint en phase ou non avec la saison, etc...) + éventuellement sa tenue au moment de la prise (si pas du tout en phase avec la saison/les conditions d'eau)... plutôt dur d'avoir un doute au final...

Pouahhh Matt, on dirait du Numa, ne restait plus qu'a placer Introgression et c'était parfait!!    

En tout cas cette année sur Garonne, les truites remisées de Soueich étaient splendide!!    

Arrêtez, déjà que j'ai des doutes sur certains poissons, vous allez arriver à me faire pleurer ...

Et d'ailleurs, non, elle étaient pas splendides. On a en a pris une sur le parcours de gourdan qui était tout simplement dégueulasse : nez tout court et tout rouge, nageoires super super courtes ...

Des fois je me demande si le fait d'hybrider les truites sauvages avec celles de lâchés ne stérilise pas les populations. C'est le cas en volerie avec certaines variétés de faucons (gerfaut pour la vitesse et sacre pour la force des serres) et aussi en aquriophilie avec les cyprinodontes (exemple : aphyosemion gardneri avec aphyosemion australe). Du coup en s'acharnant à ré introduire du poisson d'élevage qui s'hybriderait (?) avec le local je me demande :

- Ne risque t on pas de perdre les génomes spécifiques, en les faisant s'assimiler par les génomes généraux (mon avis perso : bien sûr que si) ?
- Les populations descendantes des croisements entre local et bocal sont elles viables (mon avis perso : bien sûr que non) ?
- Si elles ne le sont pas, pourquoi s'acharner à balancer à grands frais de quintaux de pognon une population qui va en réalité appauvrir la biodiversité et ne pas pérenniser la biomasse (mon avis perso : business is business) ?

floflo64 a écrit:

- Ne risque t on pas de perdre les génomes spécifiques, en les faisant s'assimiler par les génomes généraux (mon avis perso : bien sûr que si) ?

y'a un non sens la dedans, une hybridation ne correspond pas à une perte de gènes comme tu le dis, mais à l'association de 2 génotypes et donc au pire a une augmentation de la variabilité génétique mais pas d'une perte de gènes
De plus comme tu le dis (et pense) précédement si une hybridation produit des stériles aucune chance pour qu'elle rende la population stérile vu qu'il ne peuvent pas se reproduire. Par contre ca s'est faux car dans notre cas ce ne sont pas des hybrides vu que l'on croise s. trutta*s.trutta, donc aucune raison que les issus soient stériles.

floflo64 a écrit:

- Les populations descendantes des croisements entre local et bocal sont elles viables (mon avis perso : bien sûr que non) ?

je ne vois pas pourquoi, y'a pas mal d'exemples de croisements de populations différentes dont les issus sont plus robustes et plus adaptés à des changements brusques de leur environnement. C'est tout l'intérêt des croisements d'ailleurs

Ok, merci pour ces éléments de réponse.

Donc les individus issus de croisement localxbocal ne seraient pas stériles, et donneraient naissance à des populations adaptées aux changement des environnements.

Là j'ai pas d'avis : ces populations se maintiennent/croissent/diminuent elles ?

le problème est qu'il ne s'agit pas d'avoir un avis, mais de se faire un avis en lisant des rapports fait par des scientifiques.

bearnais31 a écrit:

le problème est qu'il ne s'agit pas d'avoir un avis, mais de se faire un avis en lisant des rapports fait par des scientifiques.

Bien envoyé. Si tu as des sources je suis preneur.

Avec le courage et sous la pluie, cet après midi, beaucoup de toc et beaucoup de décroche , les truites aussi bougent moins quand il fait froid, seulement deux poissons maillés mais quel plaisir

toujours bien habillée



j'ai toujours voulu partager ça



au milieu de nulle part



Gaulois ou romain

Beaucoup plus récent je pense.

Météo encore plus pourrie que la semaine dernière. Un seul poisson dehors (32 cm):



Bubu en a décroché un plus gros ....

On voit bien la différence entre une truite d'élevage et une qui vient de passer l'hiver dans des eaux à 8° en se nourrissant du peu qui passe, allez avec le soleil l'activité va rependre, j'ai vu quelques gobages

danfish a écrit:

On voit bien la différence entre une truite d'élevage et une qui vient de passer l'hiver dans des eaux à 8° e

Ben oui ... faute de grives ... tu connais la suite.

Rattrapage possible dans le 64 ce weekend.

floflo64 a écrit:

- Les populations descendantes des croisements entre local et bocal sont elles viables (mon avis perso : bien sûr que non) ?

je ne vois pas pourquoi, y'a pas mal d'exemples de croisements de populations différentes dont les issus sont plus robustes et plus adaptés à des changements brusques de leur environnement. C'est tout l'intérêt des croisements d'ailleurs [/quote]

Très juste Castamax Et ce constat à été fait lors d'études d'impacts de la fragmentation des rivières s'avère (contrairement à ce que pourraient penser les non initiés) avoir des conséquences non négligeables sur la génétique des populations...

La truite a des critères de sélection sexuelle assez aiguisés (bien que biaisés par la furtivité de certains mâles qui fécondent des oeufs qui ne leurs sont pas destinés) et du coup ça limite vachement les possibilités de croisements entre les poissons sauvages et domestiques.

Y'a eut pas mal d'études de génétiques des pops et d'écologie comportementale qui ont été faîtes sur le bassin versant de l'Adour et sur la Bidasoa en Espagne et c'est ce que j'en avais retenu.

Et les gars on peut pas parler de génétique ailleurs...je veux voir des photos moi!