Nouvelle politique pour l'entretien des berges.

Salut à tous,
Ce sont les panneaux que l'on trouve en ce moment sur les berges de garonne en centre ville.
Bon c'est pas pour tout de suite mais imaginez une énorme roselière sur la prairie des filtres.
Voilà à mon sens la meilleur solution pour pérenniser le brochet en centre ville en lui redonnant une frayère naturelle.

A+ EDDY
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Entièrement d'accord.

Et je me permets de citer a.m41 sur le forum Carnavenir :

Citation :

La sauvegarde du brochet est ailleurs que dans sa fermeture pendant plusieurs mois:

La sauvegarde du brochet passe par l'amélioration des milieux, des mesures de quotas, des mailles et des zones de tranquillité.

Alors pour ceux qui vont s'offusquer "Quoi ? T'es contre la fermeture ?!".
Non je ne suis pas contre la fermeture, je pense simplement que si le milieu était en bon état et les prélèvements limités, la fermeture deviendrait inutile.
Alors on avance petit à petit, mais la route est encore longue.

Toujours du même auteur :

Citation :

C'est pourtant bien dans les pays où il n'y a pas de fermeture du brochet qu'il y en a le plus.

A+
Pierrot

Salut,

en effet c'est déjà un bon début ça, sauf que la roselière c'est pas le site de ponte naturel du brochet, il peut s'y reproduire faute de mieux. mais au départ il pond sur les prairies inondables, donc si par endroit la garonne pouvait retrouver son fonctionnement naturel (inondation d'une partie de la paline alluviale) ça serait encore mieux,
mais là des enjeux économiques (prod d'electricité entraine stackage de l'eau dans des barrages) et humains (on a construit des habitations sur les prairies inondables) s'opposent à ce fonctionnement naturel du cours d'eau.

donc en effet, une roselière prairie des filtres ça pourrait être sympa, mais si en plus la prairie pouvait être inondée pendant la fraie ça serait
le top.

donc pour pas jouer les rabat-joie on va acceuillir cette nouvelle avec plaisir et considérer que c'est une très bonne chose pour le milieu (et donc pour nous).

@+

steph.

Salut Steph,

Un truc que je n'ai jamais compris avec les "prairies inondables" :
Sachant qu'il faut environ 130 degrés-jours aux oeufs de brochets pour éclore et que la ponte a lieu dans une eau à environ 10°C, cela veut dire qu'il faut que cette prairie reste inondée pendant 13 jours ?!?
Là c'est sur que c'est pas gagné...

T'aurai des références d'ouvrages sur le sujet ?

A+
Pierrot

Salut,

j'ai quelques docs sur le sujet, mais c'est sous format papier et des docs quasiment introuvables hors du circuit universitaire (extrait de publi, de thèse). sont pas très partageur les universitaires.

par contre je trouve les deux articles dont les liens suivent très bien fait et complèts


http://www.calameo.com/books/0000018865a3bb1460f30

http://www.calameo.com/books/000001886efb750b6975c

voilà,

j'espère que tu y trouvera ton bonheur.

steph.

Elle doit même rester inondée bien plus longtemps que ça, vu qu'il faut déjà que les géniteurs arrivent sur la frayère, qu'ils déposent leurs oeufs, que ceux-ci éclosent, puis que larves résorbent leur vésicule et deviennent nageant, avant d'enfin pouvoir rejoindre le cours d'eau principal. De tête, je crois que l'inondation de la frayère devrait durer environ 45 jours...

Un livre intéressant : "Biologie et gestion du brochet" du professeur Chancerel, qui était édité par l'ex-CSP (j'ignore si on peut encore se le procurer auprès de l'ONEMA).

ouaip

il est encore dispo (16.50 euros) sur le sit e de l'onema dans publications et collection "mise au point"

c'est vrai que je l'avais zappé celui là.

Merci, je vais commander ça.

Et celui là vous le connaissez ? Intéressant ou pas ?
GESTION PISCICOLE ET PLANS DE GESTION - conception et pratique
de M. Holl, J.P. Auxiètre

A+
Pierrot

Vignot' a écrit:

Salut Steph,

Un truc que je n'ai jamais compris avec les "prairies inondables" :
Sachant qu'il faut environ 130 degrés-jours aux oeufs de brochets pour éclore et que la ponte a lieu dans une eau à environ 10°C, cela veut dire qu'il faut que cette prairie reste inondée pendant 13 jours ?!?
Là c'est sur que c'est pas gagné...

T'aurai des références d'ouvrages sur le sujet ?

A+
Pierrot

Bjr Pierrot,

Sans avoir de références précises, tu trouveras de nombreuses études réalisées en vue d'aménagements locaux sur ce site que tu connais certainement: http://www.eaufrance.fr/

Cela dit, je crois que le problème que tu poses s'agissant des zones de frayère doivent être lié à celui du cycle de l'eau: les crues printanières de longue durée sont de plus en plus rares, les barrages induisent des niveaux trop irréguliers.

Et quand on sait qu'il faut au moins 40 à 60 jours aux larves pour se développer....

Donc, aménager des zones de frai, ok, mais si ces zones sont asséchées....

Pierrot,

le livre que tu cites est interessant, il traite un champ bien plus vaste que le seul Brochet,

il est utilisé dans la mise en place des PDPG (plan departementaux gestion psicicole) mis en place par l'onema.

Ok, merci à tous, ça va me faire pas mal de lecture tout ça

A+
Pierrot

bonjour, je poste ici un élément intéressent que j'ai relevé sur le petit journal de la fédé que l'on a avec le permis. concernant la restauration et le suivie des bras morts de Garonne. J'ai relevé la présence sur les frayères à brochet du silure qui exploite également ces lieux, et l'absence du sandre. Pour ne parler ici que du brochet, la compétition entre espèce indigène et exogène est, a coup sur, un facteur limitant.
On peut penser de suite à la compétition alimentaire; ce qui implique une réflexion sur l'augmentation du poisson fourrage par exemple.
La compétition du territoire et des postes de chasse; ce qui demande une augmentation des caches et autres obstacles.
Et maintenant la compétition sur les lieux de reproduction, et la on se dit augmentation des zones de repros ou aménagements spécifiques...
Voilà donc quelque idées de réflexion du milieu, il ne s'agit pas de stopper l'entretien des berges pour voir des résultats.
Pour ma part je travail tout les jours à la restauration des berges et cours d'eau sur l'Hers et ses affluent, de gros travaux, de grandes modification et un petit coup de pousse à la nature pour accélérer le processus. Pour le moment les résultats en terme de faune piscicole ne se ressentent pas trop même si on voit la faible remonter des populations de goujon, et du chevesne. (à suivre)
Voilà je m'arrête ici pour aujourd'hui, en espérant ouvrir de nouvelles réflexions.

Salut,

moijuju a écrit:

Et maintenant la compétition sur les lieux de reproduction

Brochets, sandres et silures ne se reproduisent pas en même temps, je ne vois pas comment il pourrait y avoir compétition à ce niveau.

A+
Pierrot

Bonjour,
Je suis depuis peu en stage, et de fait, de nouveau dans le secteur Toulousain. En attente de l'ouverture du carnassier, je me fait quelques truites dans le lac de Val de Saune à Sainte Foy d'aigrefeuille ou des sessions chats.

moijuju a écrit:

Pour ma part je travail tout les jours à la restauration des berges et cours d'eau sur l'Hers et ses affluent, de gros travaux, de grandes modification et un petit coup de pousse à la nature pour accélérer le processus.

Je voudrais savoir de quelle manière et dans quel cadre tu participes à la restauration de l'environnement halieutique.

un lieu de repros est toujours en site peut protégé, regardons donc lorsque le silure entre en période de repros les brochetons eux ne font qu'une dizaine, quinzaine de centimètres, déjà très convoiter par les autres brocks, le silure se rajoute. C'est le cas sur la Garonne regarde l'article ils montre sur le même site la présente de petit brochetons et de silure.

J'ai un livre de l'ONEMA dans la serie mise au point sur la truite. Il est passionant. Long a recevoir mais je conseille ces livres. J'ai regardé rapido celui sur le brochet. C'est pas cher et de qualité.