petit comparatif

Cette année j'ai laissé de côté mes vairons morts et je m'essaye aux PN. Mes premières sorties ont eu lieu sur des rivières inhabituelles pour moi, mais les 3 dernières ont par contre eu lieu sur des rivières que je connais très bien. Il est donc tentant d'essayer de comparer l'efficacité des 2 techniques.
Prenons les précautions d'usage. D'une part, trois sorties, c'est peu pour des statistiques , et d'autre part rien ne prouve que les truites auraient réagi de la même manière avec des vairons. Mais néanmoins, je pense pouvoir déjà dégager des tendances.
Je comptabilise en général mes poissons de la façon suivantes. 1) les poissons pris 2) les poissons qui prennent mais se décrochent 3) les poissons qui suivent sans prendre (ceux que je vois bien sur)
Et bien, sur les trois sorties (qui étaient représentatives pour ma part, c'est à dire niveau parfait, eaux claires et poissons normalement actifs) il me semble que les proportions sont les mêmes c'est à dire sur 20: 8 prises, 2 décrochés et 10 suivis sans attaque franche.
Par contre, ce que j'ai trouvé intéressant de noter, c'est que les prises et les refus n'interviennent pas sur les mêmes types de poste. Avec les PN, j'ai eu énormément de refus sur les secteurs "calmes" (trous ou lisses), alors qu'au vairon s'est plutôt l'inverse. J'ai plus de refus sur les secteurs "rapides" (radiers ou vagues).
L'impression que j'ai eu sur les secteurs calmes, c'est que la truite bouge, fonce sur le leurre et retourne dans sa cache à toute nageoire alors que mes réflexes de vaironneur s'apprêtait déjà à rendre la main et ferrer à vu.
Par contre sur les rapides, la truite a moins le temps de réfléchir et "cartonne" le leurre plus franchement qu'un vairon.
Çà m'intéresse d'avoir vos retours d'expérience sur ce sujet.

Très intéressant ton point de vue merci!

Sur les calmes les truites ont tous le temps de comprendre le canular alors que dans les rapides le courant emmène rapidement les proies donc pas le temps d'examiner tout ce qui passe.

A noter également que l'on retrouve généralement les vairons dans les calmes et abords des grands courants et que les truites dans les veines de courants sont en phase d'alimentation et donc plus territoriales car elles gardent leur spot de chasse.

Et puis il y a vairon manié et vairon manié (quels types de monture ?) et pn et pn (jerk, crank,...?).

remarques pertinentes.
Pour les PN, c'était des D-Contact 63 et 50 et des Rigge 50.
Et pour les montures, je pêche en général avec des montures clous (en fait des godilles dont je fais sauter le disque) qui passent (presque) partout sur les ruisseaux et rivières que je pratique.

Ces PN coulant sont parfaits quand les truites sont terrées au fond derrière leur cailloux, ça permet de venir les chercher au plus près.
Par contre, leur nage est à mon avis trop "excentrique" pour les zones calmes, il faut quelques choses de moins vibrant avec moins de wobbling.

Essaye également peut être des godilles ou donzettes dans les courants tu pourrais avoir des surprises.
C'est pas parce que l'on pêche au VM qu'il faut animer nécessairement de façon imitative, la logique c'est pour les humains pas pour les poissons   .

Ma plus belle fario (50 +) je l'ai eu en ramenant mon vairon à toute vitesse à la surface après un lancer raté et l'instant d'avant elle avait attaqué mon bouchon vert et jaune de ma ligne à vairon  .

Mon propos n'était pas tellement d'avoir des conseils pour le vairon (encore qu'on ne sait jamais tout). Ca fait 20 ans que j'y pêche quasi exclusivement,et j'ai essayé toutes les montures possibles et imaginable. Et franchement, j'aurais trop la flemme de changer de monture pour pêcher un coup de 10 m de long. Je préfère m'adapter au comportement des truites au jour J.
Je trouvais surtout intéressant de noter ces statistiques inversées pour au final avoir le même nombre de capture.
Ca fait pas avancer le schmilblik, mais ça fait parler pêche entre 2 sessions. Incorrigibles.

 

Je crois qu'on poursuivra en MP, Béarnais31, car pour avoir effectué trois sessions en lac d'altitude, je me suis aperçu que le vairon manié était une technique à connaître.......car en fonction des conditions et de la période, la bombette et/ou PN + cuillères ne donnent pas toujours grande satisfaction.......avant d'essayer un jour la mouche, afin d'avoir à disposition un panel de techniques permettant de s'adapter en cours de session, en fonction du comportement de "Dame Fario"... 
Encore une nouvelle technique à découvrir.....mais c'est ce qui fait le charme de la pêche !  

A bientôt Béarnais !

  

l'initiation à la pêche à la mouche est prévue pour cet été. Un pote moucheur exclusif qui s'est mous en tête de me convertir.

bearnais31 a écrit:

l'initiation à la pêche à la mouche est prévue pour cet été. Un pote moucheur exclusif qui s'est mous en tête de me convertir.

Je vais attendre que tu te formes, avant de solliciter un stage Vairon Manié/Mouche !

  

Sur les calmes les truites ont tous le temps de comprendre le canular alors que dans les rapides le courant emmène rapidement les proies donc pas le temps d'examiner tout ce qui passe. A noter également que l'on retrouve généralement les vairons dans les calmes et abords des grands courants et que les truites dans les veines de courants sont en phase d'alimentation et donc plus territoriales car elles gardent leur spot de chasse. a écrit:

je confirme, encore plus vrai pour les cuillères: les suivi trop longs ou les spots trop calmes ou la truite a le temps de " réfléchir" sont rarement payants. En torrent j'en ai même vu taper des cuillères emmêlées ou des suivis sur les cascades de 50cm ou la truite descend en "raft" et tape en plongeant... belles sensations.

black water a écrit:

je confirme, encore plus vrai pour les cuillères: les suivi trop longs ou les spots trop calmes ou la truite a le temps de " réfléchir"  sont rarement payants. En torrent j'en ai même vu taper des cuillères emmêlées ou des suivis sur les cascades de 50cm ou la truite descend en "raft" et tape en plongeant... belles sensations.

+1 !

Tout à fait d'accord avec votre analyse, Béarnais et Black Water !
Sur ce type de spots, il s'agit de belles Farios sauvages, craintives et extrêmement prudentes, d'où l'obligation d'une très grande prudence et une bonne analyse préalable du milieu, pour ne pas être repérer et terminer rapidement la session !  

Avec "les truites bassines", plus gloutonnes, et moins méfiantes, possibilité de faire quelques erreurs stratégiques moins lourdes de conséquences pour la suite de la session.....  

Franchement ya pas de règles...j'ai vu des truites sauvages, grosses et éduquées taper débilement et des bassines refuser tout ce qui passe devant leur museau...ça dépend de l'activité alimentaire du poisson et de la richesse du milieu.

c'est évidemment plus simple de taper des truites en torrents, milieu pauvre, eau froide signifient période d'alimentation plus longue et plus de chance de tomber dessus ainsi qu'un opportunisme des poissons.

En eau calme, il s'agit souvent de postes de repos, elles suivent ou tapent parfois par territorialisme, il existe bien sûr des exceptions lors des eaux hautes par exemple ou lors de présence de nourriture sur ces postes.

mon avis ne doit pas être vrai à 100% mais il doit se

Jeremy09 a écrit:

Franchement ya pas de règles...j'ai vu des truites sauvages, grosses et éduquées taper débilement et des bassines refuser tout ce qui passe devant leur museau...ça dépend de l'activité alimentaire du poisson et de la richesse du milieu.

c'est évidemment plus simple de taper des truites en torrents, milieu pauvre, eau froide signifient période d'alimentation plus longue et plus de chance de tomber dessus ainsi qu'un opportunisme des poissons.

En eau calme, il s'agit souvent de postes de repos, elles suivent ou tapent parfois par territorialisme, il existe bien sûr des exceptions lors des eaux hautes par exemple ou lors de présence de nourriture sur ces postes.

mon avis ne doit pas être vrai à 100% mais il doit se

Effectivement Jérémy, tu as raison de préciser qu'il n'y a pas de règles concernant l'activité des poissons, le comportement, l'attitude la réaction face aux leurres et/ appâts........c'est tellement aléatoire.....et je me suis retrouvé confronté à la dure réalité lundi soir dans le Piémont Pyrénéen  

......alors qu'habituellement j'arrive toujours à sortir quelques petites farios autochtones avec de jolies robes, aux leurres, vers de berges ou teignes.........et ben j'ai pris un capot de chez capot !!!!  
........l'incompréhension la plus totale, alors que je pouvais en apercevoir quelques unes en position d'attente pour passer à table  .......pas de réactions, pas de touches, et ce quelque soit l'animation, l'appat, la technique.......pendant plus de 2 heures.......c'est long, très long........  ......le temps orageux, la clarté du ruisseau.....la lune ?  
On va essayer de réfléchir tranquilou, d'échanger ( je suis d'ailleurs preneur de vos réflexions, car ça continue de me perturber un peu cette histoire...    )

Au plaisir de vous lire................  

je retrouve pas mal de chose que je partage dans vos coms...mais je rajouterai un truc : l'effet de surprise a la cuiller est tres important . c'est d'ailleurs pour ca que la presentation de ce bout de feraille a la truite est tres important .
je sais pas vous mais une cuiller qui remonte le courant a tres peu de chance d'etre taper( voire 0) , par contre la meme chose bien dans le sens du courant pour bien passer sur le poisson ( surtout dans le courant fort ou tourbillons ) a plus de chance de marcher ( tape ou suivie meme si le poisson est pas interessé ).

alors qu'aux PN , on peut aborder un poste completement differements..amont /aval le PN est souvant plus passe partout et meme si l'effet de surprise compte aussi , il permet neanmoins de pecher sur plusieurs tableaux .
personnelment il y a des postes que j'aborde uniquement a la cuiller car je sais que le PN ne pechera pas comme il faut et vis et versa .j'essaye au maximun de priviligier la presentation plutot que le leurre, et en session je compte pas le nombre de fois que je change de leurre et vraiment pas forcement a cause de la couleur mais surtout en fonction de leurs caracteristiques